Une des grandes difficultés dans l’apprentissage de la conduite sur véhicule à boîte manuelle réside dans l’acquisition des bons gestes et de leur parfaite coordination pour maîtriser l’ensemble [ embrayage + boîte de vitesses + accélération ]
Dans la pratique, cette difficulté vient se cumuler avec une autre, puisqu’en même temps, l’élève découvre la route et la circulation et doit donc aussi faire l’apprentissage de cet environnement et de ses contraintes. On observe, la plupart du temps, un effet négatif lié à ce cumul de difficultés car l’apprenant va en premier lieu essayer de maîtriser le changement de vitesses, mais ce sera au détriment de l’attention continue qu’il doit porter à la route. Le résultat global en est généralement un allongement de la durée d’apprentissage…
A contrario, lorsque l’apprentissage commence sur un véhicule à boîte automatique, cette phase de maîtrise du changement de vitesses est gommée, l’élève peut de suite se concentrer sur la conduite et la progression est rapide. Ce que confirme la législation actuelle, qui traduit cette plus grande facilité d’apprentissage par une exigence moindre pour le temps de conduite minimal, qui est abaissé de 20 à 13 heures. Et lorsque le jeune obtient son permis en boîte auto, il peut, bien entendu, conduire des véhicules de ce type, de plus en plus répandus du fait notamment de l’électrification du parc, en augmentation constante ; et qui sera la règle dans quelques années. Cela étant, le nouveau conducteur peut sans problème, étendre la validité de son permis aux véhicules à boîte manuelle par le biais d’un stage auprès de l’auto-école d’une durée de 7 heures – ou plus si nécessaire – Le stress de la route étant écarté, l’élève peut se concentrer plus facilement sur l’apprentissage de la technique du changement de vitesses manuel.
Cette façon de faire, qui consiste à dissocier les difficultés, est globalement plus efficace.
Et on constate généralement que le volume horaire total de conduite nécessaire, est, dans ce cas, inférieur à ce qu’il est lorsque l’on suit la méthode traditionnelle. C’est donc finalement, un apprentissage moins cher.
La réglementation a d’ailleurs évolué tout récemment pour faciliter la transformation du permis boîte auto et lever la limitation, en supprimant le délai qui existait jusqu’alors entre le moment de l’examen et la période de formation complémentaire en auto-école.
En résumé :
– c’est plus rapide
– moins cher
– donc plus efficace
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